De frivolitas

Par:Elle

«Demain je travaille, je ne vais pas faire l’amour la veille de la rentrée».

Il fallait au moins ça pour me donner envie d’écrire le premier billet ici. Au milieu des réflexions en tout genre, autour de sujets ô combien sérieux, un peu de frivolité ne devrait pas faire de mal. La frivolité c’est le bien, après tout. Nous pourrions profiter de cette érotico-philoso-culturo citation pour converser autour du poids du travail sur notre quotidien, de l’impact du stress sur notre sexualité, citer telle ou telle grande référence de la littérature, invoquer les grands esprits scientifiques, argumenter à coups de Sade, de Freud, ou pire encore de Beigbeder… il n’en sera rien, nous nous contenterons de souligner que le Mâle d’aujourd’hui à une conscience professionnelle des plus développées, qu’il préférera arriver frais et dispo un jour de rentrée que de passer une nuit de folie ( folies). Nous ajouterons que, sans nul doute, le Mâle d’aujourd’hui, ayant le cerveau plus développé que cette autre part de son anatomie qui pourtant le définissait trop souvent jusque là ( oui, oui, vous pensez à la même que moi) préférera la masturbation cérébrale aux plaisirs défendus. Nous finirons par conclure, que, peut être, tout en chantonnant les Beatles et en repassant ses chemises pour la semaine, le Mâle d’aujourd’hui regrette déjà cette réplique, se dit déjà, que, la prochaine fois, il réfléchira avant de parler, qu’il tournera sept fois la langue dans sa bouche à défaut, désormais, de pouvoir le faire dans la bouche d’une autre.

Il est de ces phrases qui vous laissent sur le séant, de ces phrases qui sont jetées comme des filets à la mer, qui font sourire quand elles sont dites, qui amènent un regard plein d’auto-satisfaction, un trait d’esprit, une réplique qui fait mouche… il est de ces phrases qui, sans même l’avoir voulu, vous assureront une nuit calme et reposante, une semaine tranquille et apaisante, voire même une fin de mois douce mais chiante.

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